30 janvier 2013

Anecdotes de Mandalay

Premier choc culturel: la conduite automobile. Ici, le klaxon est retentissant, car ils s'en servent plutôt comme un indicateur pour signaler un dépassement, une priorité à une intersection (quoi, un "arrêt"?), ou pour saluer quelqu'un, surtout nous les touristes par exemple. Un peu effrayés au début, on s'est rapidement adapté à traverser les rues les yeux fermés, les doigts dans le nez. Ici, les gens sont très sociables, on se fait saluer partout, surtout par les enfants qui semblent tous bien excités de nous voir.


On a vu toute sortes d'artisants depuis notre arrivée à Mandalay: ceux qui fabriquent les feuilles d'or qui seront appliqués sur les bouddha, ceux qui fabriquent des bouddha en marbre, les tisserants de longyi en soie, et tout plein d'autre métiers.


On a rencontré deux jeunes moines avec qui on a passé un après-midi à discuter en regardant la ville du haut du plus grand monastère de Birmanie. Ils semblaient bien content de pratiquer leur anglais! Puis, on est partis en trishaw (bicycle avec un sidecar) jusqu'à la colline Mandalay pour voir une centaine de touristes regarder un coucher de soleil très bof. Par contre, ils ne gravissaient pas les marches de la colline à pied (nu pied!) comme nous.


Le lendemain, on est crinqués et on se loue des vélos à 5h30 du matin pour partir à l'aventure avec nos lampes frontale (il n'y a que peu de lampadaires qui fonctionnent, le courant coupe fréquemment dans la ville et les génératrices sont de mise). Après avoir fait un léger détour sans s'en rendre compte, on arrive au U Bein bridge, un long pont de 1.2km en teck. Tôt le matin est le moment idéal pour y observer les moines et les habitants du village le traverser. Puis, on continue notre route vers Inwa, une ville qui a servi de capitale de Birmanie pendant de nombreuses années. On ne dirait pas, à voir l'état des lieux, mais on profite de l'endroit pour errer et voir la vie se dérouler autour de nous. Au retour, Patrick a une crevaison sur son pneu, qui rend le trajet plus compliqué, mais la mécanicienne du coin (une cabane en bambou sur le coin d'une rue) nous prête sa pompe pour regonfler un peu le temps de revenir en ville.



Puis, Aimée en a profité pour faire une cure d'amaigrissement forcée pendant le reste de la soirée, on est donc restés plutôt tranquilles. Cet après-midi, on part pour la ville de Hsipaw, où l'on espère bien faire de la randonnée dans la campagne environnante.

Bye!

3 commentaires:

  1. J'ai bien hâte de vous voir en LONGYI, quoiqu'en vélo, ce n'est pas bien pratique.
    Bye, Adèle

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  2. Lise et moi vous suivons et c'est super intéressant...
    J'aime bien la photo avec les moines

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  3. Je viens tout juste d'embarquer avec vous pour la Birmanie.
    OK c'est pas pareil - un voyage virtuel - mais votre blogue est super intéressant avec les photos et les anecdotes que vous décrivez.

    tantine

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